Cette semaine, je suis tombée « par hasard » sur un livre sur les cercles et le premier chapitre offrait des témoignages sur leur participation. Une réflexion intéressante à laquelle j’ai voulu répondre.
C’est plus dure à écrire que je le souhaite, ça ne fait que quelques minutes que j’y réfléchie… Faire abstraction de la forme du texte, qui n’est pas celle que je cherche…
J’ai besoin d’un cercle, magique, parce que je veux appartenir. J’ai pendant longtemps chercher une communauté, un groupe auquel appartenir. Le cercle m’a permis de me trouver, de savoir que je m’appartiens en premier, et que j’ai une place, ici, dans le cercle.
J’ai besoin d’y prendre part, parce que je veux de la magie dans ma vie. Et les tentes m’en offrent toujours. Je suis toujours impressionnée, au cours des partages ou des activités, de voir et sentir la confiance des participantes, à moi ou la tente. C’est aussi magique, quand je discute avec une amie, qui me dit qu’elle est heureuse de voir les changements et évolutions qui s’opèrent dans la vie de ses sœurs.
J’ai besoin du cercle, de la tente, parce que c’est là que j’ai ressentie la puissance du Féminin. Pas de la puissance convenue, celle qu’on retrouve sur les chandails. Non. Là, je parle de cette puissance qui hurle en nous, de celle qui nous frise les ovaires et qui déferle jusqu’au plus profond de nos cellules.
J’ai besoin du cercle pour me poser. Parce que ma tête bourdonne toujours, je me permets, une fois par mois de me retrouver. De faire le point sur les dernières semaines. Parce que ma vie est occupée, je peux profiter de la tente pour faire le calme pour mieux repartir. Et parce que je les anime, cela me demande de me centrer, aussi, dans le présent.
J’ai besoin du cercle parce que je vis dans une maison Masculine. Et qu’il y a des limites aux nombres de fois, pendant le mois, où je peux voir des pantalons de pyjama qui arrivent en dessous des bras… Alors les tentes rouges me permettent de rééquilibrer mes énergies.
J’ai aussi besoin des cercles, sous la forme de tentes, parce que j’aime connaitre les histoires des femmes qui y prennent part. J’aime les connaitre, découvrir et apprendre qui je suis, qui elles sont, et recevoir la sagesse de notre matriarche…
Lorsque j’ai découvert les tentes rouges, elles ont allumés un brasier dans mon âme, une certitude à laquelle il fallait répondre. Celle d’en mettre une sur pied, moi aussi. Le cercle est un feu à alimenter, une lumière et un réconfort inconnu jusque-là.
Les tentes rouges sont en pause pour l’été. J’ai besoin de cette pause, de remplir le puits pour revenir en forme. J’ai besoin de faire le plein de lumière, d’eau et peut-être aussi d’un ou deux romans, lus à temps perdu.
Allez, on se revoit le 9 septembre, sous la tente, en forme et avec une énergie renouvelée. Prêtes pour de nouvelles aventures (ou juste la rentrée scolaire?) Néway, je dois faire le plein d’énergie, j’ai des TONNES de projets pour l’automne. Déjà.